Saint Avertin, le 02/07/2012
Objet : Communiqué de presse
Le jeudi 28 juin dans l’après midi, la police a effectué une perquisition dans les locaux de SUD PTT 36-37, suite à un dépôt de plainte du directeur de la DOTC Touraine-Berry (courrier), Jean-Jacques Tibi.
Ce dernier a estimé que son image a été gravement mise en cause, suite à la diffusion d’un tract en juillet 2011, dans lequel nous l’affublions des termes « gugus, bouffon et Herr Tibi ».
On peut être surpris que la justice et la police mettent autant de moyens pour instruire une plainte dont les motifs sont, sur le fond, plus que contestables.
En effet, un de nos secrétaires adjoints et notre secrétaire départemental ont déjà été convoqués il y a quelques semaines au commissariat.
Pire, notre secrétaire départemental a été retenu 3 heures au commissariat ce jeudi 28 juin.
Les syndicalistes de SUD PTT sont donc traités comme des criminels. Merci la gauche ! Alors qu’on pouvait s’attendre à une mesure d’amnistie concernant les répressions politiques et syndicales subies pendant l’ère Sarkozy.
En Indre et Loire, la police, à peine le gouvernement nommé, perquisitionne dans un local syndical.
Du jamais vu en Indre et Loire depuis l’Etat Français de Philippe Pétain.
SUD PTT condamne fermement ces pressions policières, et ne cédera à aucun pouvoir.
Il appelle l’ensemble des formations politiques et syndicales de gauche à se joindre à sa protestation.
La brève de la Nouvelle République du 3 juillet 2012
"SYNDICATS Les locaux de Sud PTT perquisitionnés
Dans un communiqué, le syndicat Sud PTT 36-37 dénonce la perquisition qui a été effectuée par la police jeudi dernier dans ses locaux à Saint-Avertin. Le syndicat explique que cette perquisition fait suite à un dépôt de plainte du directeur régional du courrier, Jean-Jacques Tibi. Ce dernier estime que son image a été gravement mise en cause dans un tract datant de juillet 2011. Sud PTT s’étonne que « la justice et la police mettent autant de moyens pour instruire une plainte dont les motifs sont sur le fond plus que contestables. »
Le syndicat souligne que son secrétaire départemental a été retenu durant trois heures jeudi au commissariat. « Du jamais vu en Indre-et-Loire », affirme le syndicat qui déplore que ses militants soient traités « comme des criminels ». A noter que Sud a reçu le soutien de la CGT qui « condamne fermement » la perquisition en question".