Communiqué de la section PIC Val de Loire
Les points sur les I
Article mis en ligne le 1er mars 2010

par Sud PTT 37

Depuis plusieurs mois, nous subissons les attaques répétées de la direction sur l’emploi, les conditions de travail, à coup de restructurations quasi permanentes dans tous les services, les brigades.

Nous sommes toujours restés sur la même logique de refus d’accompagnement à travers les innombrables plénières et bilatérales, jusqu’à boycotter les pseudos négociations sur la régionalisation en février 2009 et sur la nuit en octobre 2010, toujours sur les mêmes motifs :

Le cadre ne rentrait pas dans le champ de nos revendications et propositions émanant des attentes du personnel en matière de conditions de travail, de rythmes de travail et de reconnaissance professionnelle ; le « minimum syndical » n’y était même pas…

Tout ce que la direction a voulu faire passer sur le fond a été mis en application, les OS restées dans ces processus de « dialogue social » n’ont fait que légitimer cette forme de négociation pour se partager les quelques miettes…

Nous regrettons qu’aucune autre proposition de lutte n’ait été proposée à l’automne dernier (a un moment pourtant clé, celui où le mouvement national contre la privatisation prenait de l’ampleur), car n’oublions pas, la détérioration constante de nos conditions de travail, la perte de nos acquis, sont consécutifs à l’application d’une politique nationale CQC pour préparer le passage de La Poste en Société Anonyme. Pour rappel, le 9 novembre 2009, seules SUD, FO et la CFTC ont appelé à une grève illimitée, seule action en mesure de faire plier le gouvernement.

Alors vouloir faire croire qu’il suffirait de verser une casserole d’eau bouillante sur un iceberg pour le faire fondre, fait partie, à notre sens, plus d’une hérésie ou d’une politique de boutiquier.

La journée d’action du 26 février 2010, préparée et organisée unilatéralement par la CGT locale n’offre aucune perspective de lendemain…

Un cadre unitaire doit se créer au départ, tous ensemble avec toutes les forces vives, avec conviction et sincérité, on ne met pas les autres OS au pied du mur…
Nous avons la faiblesse de penser que seule une réponse nationale peut répondre efficacement aux attaques de plus en plus virulentes de notre direction nationale.
C’est pour ces raisons, que nous ne nous associerons pas à la journée du 26 février 2010.

Pour autant, le 1er mars est le jour du passage de La Poste en société anonyme, notre fédération a posé un préavis de grève national pour revendiquer :

  des garanties de financement pour le maintien et l’amélioration du service postal.

  L’arrêt des suppressions d’emplois et des réorganisations permanentes, des politiques d’économies se traduisant par une réduction des moyens de remplacement et une détérioration des conditions de travail.

  L’arrêt des fermetures de bureaux de poste et de leur transformation en agences postales communales ou en relais Poste.

  L’augmentation des salaires.