Grève et rassemblement à la PIC de Sorigny
Article mis en ligne le 28 mai 2014

par Sud PTT 37

Chiffres sur les effectifs d’agents titulaires prévus à travailler en production (sans les congés, etc…) :

En services de nuit :
50% de grévistes sur la nuit de lundi à mardi et 84% sur la nuit de mardi à mercredi.

En services de jour :

Mardi 27 :

En après midi : service S3C : 91% ; service d’après midi : 59%

Mercredi 28 mai :

En matinale brigade 6h/13h : 79% de grévistes ; 4h/11h : 16% ; PPDC matinale : 60% de grévistes ;

L’intersyndicale regrette l’absence du Directeur d’établissement le jour des négociations sur le préavis de grève (mardi 27), le directeur-adjoint qui devait nous recevoir nous a précisé qu’il n’avait aucun mandat ni pouvoir de négociation.

Le constat est fait, une nouvelle fois, du décalage subsistant entre le discours affiché en terme de dialogue social et les pratiques de la Direction locale.

De plus, l’intersyndicale des sections CGT-SUD-FO a demandé à être reçue dans les plus brefs délais par le Directeur en personne afin d’ouvrir de réelles et loyales négociations sur les revendications du personnel.

Cette réunion sera essentielle quant aux suites de ce conflit.


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Le tract SUD

Ci-dessous, l’article de "La Nouvelle République" du 28 mai 2014 :


Sorigny : grève chez les postiers de la plateforme de courrier

Devant les grilles de la Plateforme industrielle courrier (Pic) de Sorigny, hier, l’ambiance est plutôt bon enfant. Les sandwichs sont de sortie à l’heure du déjeuner. Quinze le matin (8 %) et 46 l’après-midi (18 %) : c’est le nombre de postiers qui ont décidé de débrayer.

Les mots sont durs : « La direction de la Pic attaque les droits sociaux, les congés, les repos compensateurs, les Asa (Autorisations spéciales d’absence) en cas de décès de proches », explique Pascal Louault, secrétaire CGT FAPT (Fédération des activités postales et de télécommunication).

En cause, les nuits précédant les jours fériés pendant lesquelles les postiers étaient au repos depuis un accord de 2007 mais la direction veut aujourd’hui le revoir. Par ailleurs, la direction tenterait d’empêcher une enquête demandée par le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans un but préventif.

Autre motif d’insatisfaction : l’avertissement donné à un agent dont « le seul tort a été d’intervenir pour faire cesser les agissements de la direction ». « La Poste, par la voix de son directeur, demande une rentabilité de plus en plus poussée, juge pour sa part Éric Antigny, secrétaire départemental de Sud-PTT. Le personnel refuse de perdre cinq jours de repos à l’année. »

De son côté, La Poste fait savoir que les heures de compensation n’ont plus lieu d’être, conformément aux accords nationaux et au code du travail. Trois représentants syndicaux de Sud, CGT et FO ont été reçus vers 15 h 30 par le directeur adjoint, mais l’échange a tourné court.

Cette plateforme de Sorigny fait acheminer le courrier dans quatre départements en région Centre. Un courrier qui devrait accuser du retard aujourd’hui et vendredi puisque le mouvement de débrayage se poursuit ce matin.