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Nous ne nous tairons pas !
Article mis en ligne le 20 novembre 2014

par Sud PTT 37

Etre débouté au tribunal correctionnel ne lui suffisait pas, le directeur de la DSCC Tou raine-Berry fait appel contre le syndicat Sud-PTT 36-37. Pascal, son ex-secrétaire départemental, est maintenant convoqué par la Cour d’Appel d’Orléans le 2 décembre. Par ce procès, c’est l’activité syndicale et la liberté d’expression qui sont attaquées frontalement !

Quel acharnement !

En 2011, le directeur de la DOTC Centre dépose une plainte. Ce dernier considère les propos, contenus dans une publication de notre syndicat 36-37, injurieux.

Le syndicat dénonçait le caractère autoritaire de ce directeur qui avait infligé une mise à pied d’un militant qu’il jugeait trop indocile...Une peine injustifiée puisque le tribunal l’a annulée et condamné La Poste à verser 2 896 € à notre collègue. Suite à ce jugement, il était déjà à s’interroger sur les motivations du directeur à porter l’affaire en correctionnelle... Le pourvoi en appel est encore plus incompréhensible. A moins que cet acharnement aveugle soit dicté par une volonté sans borne d’entraver l’action syndicale !

Stratégie patronale !

A La Poste, ce dossier n’est pas isolé. Les dossiers de militant-es sanctionné-es pour action syndicale ou pour utilisation du droit de grève se multiplient. Nos patrons ne reculent devant rien pour intimider

celles et ceux qui refusent de se résigner, qui font le choix de l’action collective : conseils de discipline pouvant aller jusqu’au licenciement, dépôts de plaintes à répétition... Cette attitude est d’ailleurs régulièrement condamnée par des institutions judiciaires (Prud’hommes, tribunal administratif, TGI...). Il est d’ailleurs assez drôle de souligner que le directeur exécutif dont dépend Pascal a été condamné, il y a quelques semaines, par la Cour d’Appel pour entrave au droit de grève !

Non, ce dossier n’est pas isolé et l’attaque au droit d’expression devient monnaie courante. Nos patronnes inventent un nouveau délit, celui de s’exprimer devant la presse, un grief qu’ils portent à l’encontre 3 militants mandatés de notre fédération ! Mais que les dirigeants de La Poste ne se méprennent pas, nous ne laisserons pas faire !

Non, la direction de La Poste ne nous musellera pas ! Notre détermination pour la défense des col- lègues et du service public sort renforcée de ces multiples attaques. Et nos patrons doivent bien comprendre que trop, c’est trop. Leur responsabilité pénale peut être engagée...

Le 2 décembre, soyons nombreuses et nombreux pour soutenir Pascal, injustement poursuivi et depuis bien trop longtemps. Mais, au-delà de cette acte indispensable de solidarité notre présence démontrera notre détermination. En clair, organisons le procès de la répression antisyndicale et des attaques contre la liberté d’expression !

Rendez vous devant la Cour d’Appel d’Orléans, 44 rue de la Bretonnerie, le mardi 2 décembre à 9 heures 30.

Un préavis national est déposé pour cette journée.

Réservez une place dans le car qui part de Saint Avertin, à 7h30, au 02 47 85 11 11