Alors que dans la presse patronale de La Poste et l’ensemble des services, les responsables de La Poste se gargarisent de la mise en oeuvre des préconisations du rapport Kaspar et de leur méthode du changement, les postières et les postiers souffrent de plus en plus.
Alors que la mise en place de la commission Kaspar faisait suite à plusieurs suicides à La Poste, nos dirigeants ont utilisé, entre autre, cette commission pour tenter de redorer l’image de marque de La Poste auprès du grand public mais sans s’attaquer aux véritables causes, dans l’entreprise.
Ainsi, ils détournent les aspirations des postiers pour encore plus les exploiter, les pressuriser afin de tenter de les intégrer à leur politique désastreuse.
C’est faire participer, encore plus, les postières et les postiers à leur propre exploitation.
Un des objectifs principal étant d’accroitre, toujours plus, les profits pour augmenter les dividendes reversés aux actionnaires.
Pour y parvenir, le DOTC et certains directeurs d’établissements, n’hésitent pas à utiliser des méthodes dignes d’une autre époque.
Ainsi la réalité que vivent les facteurs de la plaque d’Amboise, que l’on peut qualifier de biribi, et en particulier à Bléré et Amboise, est très loin des tableaux idylliques présentés par nos dirigeants.
Partout, les réorganisations ont engendré des suppressions d’emplois aggravant ainsi les mauvaises conditions de travail déjà dégradées.
Les conséquences sont désastreuses sur la santé des postières et des postiers, sur leur vie au et hors travail. C’est ainsi que l’autoritarisme, l’arbitraire, la soif de domination, de certains dirigeants de La Poste, remplacent le dialogue constructif, le respect de la conciliation vie professionnelle-vie privée.
Alors, face à ces dirigeants :
- qui veulent, imposer les congés, les jours de sécabilité, les dépassements horaires,
- qui bafouent leurs propres textes dont l’article 2.1.1 du dernier accord cadre : « La prise en compte de la dimension humaine sera au coeur de la définition et des évolutions de ses organisations de travail. »,
- qui méprisent la conciliation vie privée-vie professionnelle,
- qui remettent en cause les arrêts maladie,
- qui « dézinguent » les agents en entretien d’appréciation,
- qui font de la provocation sournoise dans le but qu’un agent dérape,
- qui cassent notre travail et nos métiers…
réagissons !
Nous ne voulons plus de telles méthodes managériales, de telles gestions par la terreur, qui ne respectent même pas la dignité des postières et des postiers.
Nous appelons l’ensemble des facteurs à se rassembler
à Amboise
(Quai Général de Gaulle, face au bureau de Poste de l’Enseigne)
Le jeudi 4 avril 2013 à partir de 12 heures 30.
Un casse croûte est organisé.
Une conférence de presse se tiendra à 14 heures30.
A l’appel de SUD-PTT 36-37 et FATP-CGT 37.